Que deviennent les déchets non recyclables ?
Beaucoup de personnes s’intéressent à l’avenir des déchets recyclables, à la manière dont ils sont traités et à toutes les dynamiques qui existent autour. Mais on parle beaucoup moins souvent des encombrants qui ne peuvent pas être recyclés, pour lesquels aucune filière de valorisation dédiée n’existe à l’heure actuelle. Que deviennent-ils finalement ? Nous nous sommes penchés sur la question pour vous...
Quels sont les déchets non recyclables ?
À la maison, les déchets non recyclables sont tous ceux que vous jetez dans la poubelle des ordures ménagères. Il s’agit le plus souvent d’emballages alimentaires souillés, de couches ou même d’épluchures de fruits et légumes.
Contrairement au carton, au papier ou encore au verre, ces différents éléments ne font pas l’objet de récoltes spécifiques en ville. Les utilisateurs doivent donc les laisser dans leurs ordures ménagères, et il n’y aura pas de recyclage pour eux.
Attention : les consignes de recyclage ne sont pas les mêmes sur tous les territoires. En ce sens, la répartition des déchets dans les différentes poubelles est une mesure propre à chaque ville. De plus, si certains déchets comme les pots de yaourts font partie des ordures ménagères sur certaines communes, ils peuvent entrer dans la catégorie des produits recyclables ailleurs.
En somme, avant de définir un objet comme « non recyclable », vous devez prendre connaissance des règles de tri chez vous, car les erreurs restent encore très fréquentes dans le domaine !
Les déchets non recyclables : de moins en moins nombreux
Avec le développement des différentes méthodes de valorisation énergétique, il existe de moins en moins de déchets non recyclables. Concrètement, en prenant quelques bonnes habitudes simples et à la portée de tous, il est tout à fait possible de réduire son volume de déchets non recyclables.
Par exemple, tous les particuliers peuvent mettre en place un compost chez eux, qui leur permettra de revaloriser les pelures de fruits et tous les déchets organiques (restes de repas, marc de café, cendres, trognons de pommes, etc.).
Le compostage repose sur la fermentation des déchets pour obtenir un « compost », mélange totalement naturel utilisé au jardin pour fertiliser les sols. Cette pratique vous offre la possibilité d’éviter l’usage de produits chimiques au potager, de faire des économies en n’achetant aucun engrais industriel et de réduire votre empreinte écologique en diminuant le poids de vos ordures ménagères !
L’avenir des déchets non recyclables : un vrai problème écologique
Aujourd’hui, toutes les villes n’agissent pas de la même manière vis-à-vis des déchets non recyclables. Concrètement, certaines possèdent des incinérateurs permettant de brûler le tout, et de produire une énergie renouvelable pour alimenter le système de chauffage des habitations, par exemple.
Malheureusement, à cause de son prix particulièrement élevé, ce dispositif n’est pas à la portée de toutes les collectivités. C’est la raison pour laquelle, dans la majorité des cas, beaucoup de déchets non recyclables finissent en déchetterie (sachant que même avec un incinérateur, environ un quart des résidus va être redirigé en décharge).
Dans nos décharges, tous les déchets rejettent des substances toxiques pour l’environnement. Des traitements effectués sur place permettent d’imperméabiliser les sols pour limiter l’effet sur la qualité de la terre ou empêcher la pénétration dans les nappes phréatiques.
Toutefois, puisque chaque Français produit en moyenne plus de 350 kg de déchets par an, la présence de produits non recyclables sur le territoire continue de poser problème, car leur stockage représente une menace pour le développement durable.
Comment réduire nos déchets non recyclables ?
Puisqu’ils posent plusieurs problèmes sur le plan écologique, nos déchets non recyclables méritent d’être réduits à leur minimum. Pour cela, on conseille aux particuliers de changer simplement certaines habitudes de consommation.
D’une manière générale, il faut veiller à utiliser quotidiennement des produits qui réduisent autant que possible l’emballage. Par exemple, il ne sert à rien d’acheter un tube de dentifrice avec un carton par-dessus, ou des produits emballés individuellement alors qu’il existe la même alternative avec moins de plastiques.
On peut aussi apprendre à fabriquer soi-même ses produits ménagers, que l’on verse dans des contenants réutilisables, pour éviter de jeter chaque semaine des bidons de lessive, de liquide vaisselle ou encore de détergent.
Pour limiter la présence de déchets électriques potentiellement dangereux, il faut installer uniquement des ampoules LED à basse consommation dans toutes les pièces de l’habitation, tout en se procurant exclusivement des piles rechargeables.
Enfin, au quotidien, si vous avez le moindre doute sur l’avenir d’un déchet, n’hésitez pas à demander des renseignements à votre mairie, afin d’éviter au maximum les erreurs de tri et de favoriser autant que possible le recyclage.
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